SEUL : (124)

SEUL : (124)

Seul.
Seul dans la grande ville.
Étouffé par l’immense foule

Elle m’oppresse et m’ignore.
J’étouffe et m’affole dans le métro.

Seul.
Le bruit me désoriente.
La chaleur m’accable.
La solitude ne me réchauffe point.
La peur me … Lisez la suite

ÊTRE SANS ÊTRE : (123)

ÊTRE SANS ÊTRE : (123)

Être sans être.
Est-ce bien-être ?
Être soi-même, mais comment donc ?
Être sans pouvoir être soi.

Être sans être.
Être sans pouvoir choisir d’être.
Être certain d’être.
Être tout en étant incertain d’être.

Être … Lisez la suite

LA VERDIERE : (122)

LA VERDIERE : (122)

Il pleut cette nuit sur la verdière.
L’obscurité assombrie par l’absence d’étoile.
Même le hibou veille d’un silence absolu.
En toute discrétion ; une ’âme telle une colombe se fait toute légère.

Au lever du jour … Lisez la suite

MON NORD A MOI : (121)

MON NORD A MOI : (121)

Mon Nord à moi.
C’est là où l’eau argentée se fond dans l’horizon sans fin.
Où quelques cumulus blancs se mélangent aux vagues blanches.
Mer du Nord, tu sembles vouloir aller dans un Nord … Lisez la suite

MAGNOLIA : (120)

MAGNOLIA : (120)

Chaque matin, tu me fascines.
Hiver, comme été ou automne.
Telle une dame élégante tu changes d’apparence chaque jour.

Mais c’est à la portée du printemps que tu m’émerveilles.
Prenant tout ton temps, tu t’habilles de ton … Lisez la suite

FRANCE ; TOI QUI ME RESSEMBLES : (119)

FRANCE ; TOI QUI ME RESSEMBLES : (119)

France ; toi qui me ressembles.
Certes, tu es belle.
Comme je suis beau.
Pourtant, je t’aime dans ta différence.

France ; toi qui me ressembles.
Tu es grande.
Moi, je suis … Lisez la suite

PETITE PRINCESSE :(118)

PETITE PRINCESSE : (118)

Le printemps toujours présent.
L’été à proximité.
Le temps celui d’un jour d’automne.

C’est sous ce paysage des quatre saisons.
Que deux jeunes gens se promenaient.
Sous l’horizon d’un champ de choux qui contrastait sous un … Lisez la suite

PÈRE : (117)

PÈRE : (117)

Père.
Image fracturée.
Quand au sein de mon fœtus .
Tes cris m’ont étouffé.

Père.
Image refroidie.
À peine, j’ai senti ta chaleur.
Et toi, tu as plié bagage.

Père.
Image brisée.
Quand maman m’a annoncé.
Jamais … Lisez la suite

L’INTERDIT : (116)

L’INTERDIT : (116)

L’interdit.
Que c’est bon l’interdit!
Oser l’interdit.
Comme un défi qu’on se fait.

L’interdit.
Tout en respectant la loi de l’obéissance.
Lever le pari de prouver le contraire.
Se moquer des qu’en-dira-t-on.
Au risque de se faire … Lisez la suite

VUE DU LION DE FLANDRE : (115)

VUE DU LION DE FLANDRE : (115)

Marie,
De loin, je te visualise sans te voir.
Du haut de ta tour, tu protèges.
Ta ville  par l’autorité de ton serviteur.

Qu’il fasse jour, qu’il fasse nuit.
Ton cœur d’or.
Resplendis … Lisez la suite