SUR TES RIVAGES : (127)

SUR TES RIVAGES : (127)

Sur tes rivages, nous nous laissons happer par tes vagues.

Pendant que tes vagues nous couvrent par les pieds.

Tes vagues nous incitent à sauter par-dessus de tes vagues.

Continuent leurs chemins, tes vagues se … Lisez la suite

J’AI RAMASSÉ LES MOTS : (126)

J’AI RAMASSÉ LES MOTS : (126)

J’ai ramassé les mots qui trainaient.
Étaler à terre.
Sur vos balades.
Aucun n’a été égaré.
Tous ; je les ai amassés.

Après ma randonnée sur vos excursions.
J’ai conservé tous les mots que … Lisez la suite

SA PLUME EST SÈCHE : (125)

SA PLUME EST SÈCHE : (125)

Sa plume est sèche, complètement sèche.
Plus moyen d’en sortir une voyelle.
L’écrivain ne sait plus quoi faire.
Il a beau se gratter la tête. De sa plume, rien n’en sort.

Sa plume est … Lisez la suite

SEUL : (124)

SEUL : (124)

Seul.
Seul dans la grande ville.
Étouffé par l’immense foule

Elle m’oppresse et m’ignore.
J’étouffe et m’affole dans le métro.

Seul.
Le bruit me désoriente.
La chaleur m’accable.
La solitude ne me réchauffe point.
La peur me … Lisez la suite

ÊTRE SANS ÊTRE : (123)

ÊTRE SANS ÊTRE : (123)

Être sans être.
Est-ce bien-être ?
Être soi-même, mais comment donc ?
Être sans pouvoir être soi.

Être sans être.
Être sans pouvoir choisir d’être.
Être certain d’être.
Être tout en étant incertain d’être.

Être … Lisez la suite

LA VERDIERE : (122)

LA VERDIERE : (122)

Il pleut cette nuit sur la verdière.
L’obscurité assombrie par l’absence d’étoile.
Même le hibou veille d’un silence absolu.
En toute discrétion ; une ’âme telle une colombe se fait toute légère.

Au lever du jour … Lisez la suite

MON NORD A MOI : (121)

MON NORD A MOI : (121)

Mon Nord à moi.
C’est là où l’eau argentée se fond dans l’horizon sans fin.
Où quelques cumulus blancs se mélangent aux vagues blanches.
Mer du Nord, tu sembles vouloir aller dans un Nord … Lisez la suite

MAGNOLIA : (120)

MAGNOLIA : (120)

Chaque matin, tu me fascines.
Hiver, comme été ou automne.
Telle une dame élégante tu changes d’apparence chaque jour.

Mais c’est à la portée du printemps que tu m’émerveilles.
Prenant tout ton temps, tu t’habilles de ton … Lisez la suite

FRANCE ; TOI QUI ME RESSEMBLES : (119)

FRANCE ; TOI QUI ME RESSEMBLES : (119)

France ; toi qui me ressembles.
Certes, tu es belle.
Comme je suis beau.
Pourtant, je t’aime dans ta différence.

France ; toi qui me ressembles.
Tu es grande.
Moi, je suis … Lisez la suite

PETITE PRINCESSE :(118)

PETITE PRINCESSE : (118)

Le printemps toujours présent.
L’été à proximité.
Le temps celui d’un jour d’automne.

C’est sous ce paysage des quatre saisons.
Que deux jeunes gens se promenaient.
Sous l’horizon d’un champ de choux qui contrastait sous un … Lisez la suite