PIERROT : (106)

PIERROT : (106)

Sur le croissant de la lune.
Tenant entre ses doigts une plume d’oie.
Pas d’outil pour tailler sa rémige.
Encore moins d’encre pour tracer un mot.

Pris de pitié, le forgeron lui forge un scapulaire d’acier.
Pauvre … Lisez la suite

GROSSES : (105)

GROSSES : (105)

Gros rhododendron qui fleurit mon jardin printanier.
Serais-tu trop grosse pour embellir mon salon extérieur ?
Quand je vois les jolies tulipes élégantes qui abordent nos parcs !

Toi glycérine qui parfume mes narines à l’aube de … Lisez la suite

POURQUOI ? (104)

POURQUOI ? (104)

Pourquoi tant de violence ?
S’en prendre avec un tel acharnement.
Sans distinction, tu ravages tout sur ton passage.
Regarde-les pleurer leurs morts !

Pourquoi tant de cruauté ?
Serais-tu le plus cruel de tous les maléfiques … Lisez la suite

DRÔLE D’ORANGE : (103)

DRÔLE D’ORANGE : (103)

Au milieu d’un petit Royaume, il y avait un curieux arbre fruitier.
Toute l’année, il fleurissait et portait toute sorte de fruits bien juteux.
Il suffisait de les cueillir et de s’en régaler.
Un matin, une … Lisez la suite

LE PAYS NOIR : (102)

LE PAYS NOIR : (102)

Le pays noir est si noir.
Qu’on aime se réfugier près de toi, gueule noire.
Dans le blanc de tes yeux se lit encore la fierté de ton riche passé.

Pays noir, où le temps … Lisez la suite

VIVRE, C’EST AIMER : (101)

VIVRE, C’EST AIMER : (101)

Vivre, c’est aimer.
Comment aimer, sans se laisser aimer ?
Pour partager l’amour reçu.
Faire ainsi resplendir l’amour en soi.

Vivre, c’est aimer.
Pour donner sens à son essence.
S’abaisser, sans se diminuer.
Tout en … Lisez la suite

LES PIVOINES :(100)

LES PIVOINES : (100)

Une danse sacrée, vous nous offrez.

Commençant par un déchirement du sol endurci.

Tel un ballet d’une danse des cygnes, vous levez vos tiges

Vos bourgeons sont comme les têtes des danseuses joliment coiffées.

Nous laissant … Lisez la suite

LA ROSE NOIRE : (99)

LA ROSE NOIRE : (99)

Tu es la dernière rose.
Ultime rose qui a résisté à tous les temps.
Semblable aux filles de Nazaré; tu portes les sept jupons.
Le vent est trop froid pour sortir sans jupons.

L’aube a … Lisez la suite

LE PREMIER DES PHILOSOPHES :(98)

LE PREMIER DES PHILOSOPHES : (98)

Là-haut, sur la montagne.
Loin de toute habitation.
Vivait un jeune berger.
Tellement isolé qu’il était oublié de tous.

Au milieu de rien.
Juste une bergerie.
Tout entourer d’un pré vert.
Sous le regard … Lisez la suite

LA DERNIÈRE FEUILLE : (97)

LA DERNIÈRE FEUILLE : (97)

Merci à toi petite feuille.
Elles m’ont toutes déserté.
Après avoir régulé ma transpiration d’un été chaud.
Toi tu es là toute sèche sur ma branche nue.
Au pied de mon arbre, elles ne sont … Lisez la suite