Tag: Jour

NOIR ET BLANC :(134)

NOIR ET BLANC : (134)

Il fait nuit.

Seul dans mon lit.

Toute lumière éteinte.

Les rideaux fermés.

Les volets descendus.

La maison isoler

À la lisière de la forêt et des prés.

Aucune lueur n’a l’opportunité de pénétrer.

Dans … Lisez la suite

LE POÈTE TIRE SA RÉFÉRENCE : (129)

LE POÈTE TIRE SA RÉFÉRENCE : (129)

Le poète tire sa référence.
Laisse ses chansons sur le plancher.
Libre à chacun de chanter ses poèmes.

Le poète tire sa référence.
Il s’est retiré sur le mont des haricots.
Non, sa … Lisez la suite

SEUL : (124)

SEUL : (124)

Seul.
Seul dans la grande ville.
Étouffé par l’immense foule

Elle m’oppresse et m’ignore.
J’étouffe et m’affole dans le métro.

Seul.
Le bruit me désoriente.
La chaleur m’accable.
La solitude ne me réchauffe point.
La peur me … Lisez la suite

LA VERDIERE : (122)

LA VERDIERE : (122)

Il pleut cette nuit sur la verdière.
L’obscurité assombrie par l’absence d’étoile.
Même le hibou veille d’un silence absolu.
En toute discrétion ; une ’âme telle une colombe se fait toute légère.

Au lever du jour … Lisez la suite

PÈRE : (117)

PÈRE : (117)

Père.
Image fracturée.
Quand au sein de mon fœtus .
Tes cris m’ont étouffé.

Père.
Image refroidie.
À peine, j’ai senti ta chaleur.
Et toi, tu as plié bagage.

Père.
Image brisée.
Quand maman m’a annoncé.
Jamais … Lisez la suite

VUE DU LION DE FLANDRE : (115)

VUE DU LION DE FLANDRE : (115)

Marie,
De loin, je te visualise sans te voir.
Du haut de ta tour, tu protèges.
Ta ville  par l’autorité de ton serviteur.

Qu’il fasse jour, qu’il fasse nuit.
Ton cœur d’or.
Resplendis … Lisez la suite

LA CRÈCHE : (114)

LA CRÈCHE : (114)

Après un long voyage.

Plus de place pour être accueilli.

Jeté au dehors de la cité.

La porte se ferme sous l’obscurité.

Derrière le haut mur.

Juste à l’arrière sous le palais Royale.

Construit sur … Lisez la suite

SEUL TON FEUILLAGE RÉSISTE : (112)

SEUL TON FEUILLAGE RÉSISTE : (112)

Seul ton feuillage résiste.
Là-bas au fond de mon jardin.
Là, près du banc.
Où j’aime,  me tenir à l’ombre.
Quand il y a trop de soleil.

Seul ton feuillage résiste.
Fidèlement présent.
Tout … Lisez la suite

LES PIVOINES :(100)

LES PIVOINES : (100)

Une danse sacrée, vous nous offrez.

Commençant par un déchirement du sol endurci.

Tel un ballet d’une danse des cygnes, vous levez vos tiges

Vos bourgeons sont comme les têtes des danseuses joliment coiffées.

Nous laissant … Lisez la suite

JOURNÉE DE SOLEIL : (92)

JOURNÉE DE SOLEIL :  (92)

L’aurore, quand tu te réveilles.
Là, au loin, dans l’inaccessible horizon, tu sors de ta nuée.
Le bleu céleste encore noir commence à rougir.
Le coq, qui en premier t’aperçoit, se met en garde-à-vous et … Lisez la suite