CYGNE: (158)

 

 

CYGNE : (158)

 

Couvert par le saule pleureur qui me cache, et me camoufle au-dessus du pont.

Pendant qu’inlassablement, le cygne règne sur son lac.

Au chant d’heure passe son territoire en revue.

Suivi de sa fidèle.

 

Indifférent d’un hiver qui s’éternise et d’un printemps qui se fait désirer.

Tandis que certains anatidés se préparent à un retour au pays.

La tête haute, veille sur son royaume des eaux.

Sa reine le suit le bec vers le bas en signe de soumission.

 

Doucement, la nature reprend ses droits sur la principauté de la mort.

C’est ainsi que la saison froide vit sa fin.

Comme la sève monte, les deux oiseaux se rapprochent.

En vue de la lumière qui prend le dessus des ténèbres.

 

La lutte saisonnière, leur laisse de glace.

Derrière un rideau fait d’un feuillage à peine perceptible.

Les deux volailles face à face se donnent l’un à l’autre des caresses sans se lasser.

Cheminant vers le nichoir d’une naissance précédente.

 

En ce premier mois printanier où les animaux font leurs nids.

Le restant des roseaux desséchés d’un dernier été sont amassés.

Délicatement, les poses sur le couvoir délaissé.

En précaution de protéger ses œufs.

 

Le mâle continue son va-et-vient sur ses larges étendues.

Prenant de temps à autre le relais de sa femelle.

Et moi, je m’extasie de la finesse à laquelle de son bec, elle tourne ses œufs.

Dans une interminable attente d’une éclosion tant espérée.

 

Aux premières heures, la progéniture s’abrite sous les ailes protectrices de la maman.

Vite, les petits suivent leur mère sur l’étang volumineux sous l’œil vigilant du papa.

Quand la navigation se fera trop longue, les jeunes parents se transformeront en barque.

Petit à petit, la semaison cède sa place à la période chaude.

 

Toute la durée estivale, les signets grandiront sous la protection des parents.

Déjà, les beaux jours touchent leur fin que l’automne frappe à la porte.

D’autres couples se formeront.

Pendant que les jeunes poursuivront leurs maturations.

 

De ma passerelle, j’admire la danse de la tenture qui lève le voile de son feuillage qui vole.

En occurrence, c’est à moi de ramasser les larmes de ce pauvre saule pleureur tomber à flot.

La pluie, le vent balleront tout devant moi.

Avant que le cygne me chante une dernière fois.

 

3090 OVERIJSE (Belgica) le samedi 07 janvier 2012.

www.lemmiath.com

 

 

 

Thierry MAFFEI.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

1 Commentaire

  1. Salut!

    j’adore votre article! je recherche un maximum de documentations et d’infos à propos l’Osier, le Rotin et le Jonc de mer pour informer les lecteurs de mon futur Ebook.

    C’est carrément pas facile de trouver des données satisfaisantes sur l’origine et la conception des produits.

    La pluparts des personnes confondent l’osier et le rotin et le plus étrange c’est que l’on voit du jonc de mer ou du raffia à gogo sur les resultats de recherches quand on tape osier/rotin.

    Je pense que google est paumé lui aussi haha

    Si il y a des mordus de décoration naturelle et produits éco contactez moi =).

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