LE CLOCHER DU VILLAGE : (232)
Aux premières heures du jour.
Dans le village agricole perdu sonnent les cloches.
Brise le silence de la nuit.
Appellent les villageois à l’angélus.
A chaque heure du jour, un nombre exact de frappes résonne.
Chiffre les heures du jour.
Les vibrations font échos jusque dans les horizons lointains.
Comme unique indication de repère du temps.
Quelquefois bat le glas.
Encourage les hommes à se découvrir la tête.
Le visage abaissé.
En signe d’une présence absente.
Au Zénith du grand Astre.
Le clocher rejoue son jeu de cloches.
Un deuxième angélus interrompt le rythme.
Pour donner suite au casse-croûte pour se rassasier.
Un nouveau rappel de cloche.
Mets fin à une sieste, à peine digérée.
Attentif à chaque battant de cloche.
Dans l’impatience de la dernière symphonie.
Le troisième angélus ferme une dure journée de labeur.
Comme introduction à la bénédiction d’une table accueillante.
Rallonger par une courte soirée pour réchauffer les cœurs autour d’un feu réjouissant.
Juste les yeux qui s’alourdissent pour inciter à un sommeil réparateur.
Parfois, le samedi, les cloches en font de plus belles à toutes voler.
Comme invitation à fêter un heureux évènement.
Elle se répétera au premier jour pour célébrer.
Associant les campagnards à glorifier leurs collaborations au travail avec celle de la terre.
1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE, (Belgica) le lundi 09 juin 2025.
Thierry MAFFEI.