Petits oiseaux devenus grands (7)

Petit poème dédié à mes deux enfants, si différents, mais que j’aime chacun selon sa différence. Je sais combien vous souffrez tous les deux de l’absence de votre maman, mais le temps est venu que vous soyez chacun vous même dans vos différences et que vous vous détachiez de moi pour vivre pleinement vos vies.

PETITS OISEAUX DEVENUS GRANDS : (7)

Petits oiseaux devenus grands.

Remémorez-vous le temps où vous espériez prendre votre envol.

Curieux, vous étiez de découvrir le monde.

Maintenant que vous pouvez prendre votre envol.

À mon nid, vous restez accrocher.

Qu’est-ce qui vous fait peur ?

Est-ce par crainte de la vie où l’odeur de votre maman qui vous retient ?

Petits oiseaux devenus grands.

Regardez-vous aux beaux oiseaux.

Soyez fier de vos gracieux plumages.

Ne vous comparez pas l’un à l’autre.

Soyez vous-même, c’est ainsi que je vous aime.

Sans haine et sans rancœur, je vous pousse à la vie.

À votre tour de faire vos destinées.

Petits oiseaux devenus grands.

Oiseau nocturne, oiseau de jour.

À vous de vous dévoiler d’être ce que vous êtes.

Aigle-Royal, ou Grand-Duc.

Imposant, ou plus discret.

Mais de grâce, ne vous confondez pas l’un à l’autre.

Petits oiseaux devenus grands.

Souvenez-vous-en, ensemble, vous avez grandi.

Du même sang, vous êtes.

Toujours, mes enfants, vous resterez.

Tels un père, une mère, je vous aime.

N’oubliez jamais.

Petits oiseaux devenus grands.

À deux, vous m’entourez, ne vous inquiétez pas pour moi.

À trois, vous avez forgé mon bonheur.

À vous maintenant de façonner le vôtre.

Maman n’est plus là, prenez votre décollage, elle veillera fidèlement sur nous.

3090 OVERIJSE (Belgica), le jeudi 25 décembre 2014.

www.lemmiath.com

                             Thierry MAFFEI.

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