NOIR ET BLANC : (134)
Il fait nuit.
Seul dans mon lit.
Toute lumière éteinte.
Les rideaux fermés.
Les volets descendus.
La maison isoler
À la lisière de la forêt et des prés.
Aucune lueur n’a l’opportunité de pénétrer.
Dans un noir absolu.
Je dors.
Je n’existe plus.
Même le hibou au loin ne me dérange
Mes rêveries n’atteignent pas mon subconscient.
Un tic-tac note le temps sans abstraire mon sommeil.
Pendant qu’au-dehors la lune et les étoiles se font discrètes derrière un ciel couvert.
Dans mon isolement qui reste d’une totale obscurité..
Tandis que le blanc s’impose sans faire de bruit.
Pour qu’au lever du jour tout soit blanc.
Un premier songe interrompt mon premier endormissement réparateur.
La neige continue son chemin pendant que je replonge d’un deuxième assoupissement.
La nuit assombrit la blancheur d’une pluie congelée qui poursuit sa descente.
Et moi ; je concède à mon hibernation sans me soucier.
Au derrière de la vitre qui me protège, la clarté commence à faire son apparition.
Moi qui espérais m‘abriter de la froideur.
Voilà qu’un deuxième rêve me tire de ma nuitée.
Cette fois, le chant des oiseaux affamés me sort de ma couchette.
Reconstruit, de mon repos restauré je me hisse d’une heure tardive.
Découvrant le monde blanc, où seules quelques ombres noires donnent du reflet.
Coupé de l’espace extérieur, je contemple ma carte postale grandeur nature.
Voyez autour de vous, si comme moi vous lisez cet écrit.
C’est que vous avez reçu mes meilleurs vœux pour l’an neuf.
3090 OVERIJSE (Belgica),le dimanche 02 janvier 2011.
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ThierryMAFFEI.