NUIT PATERNELLE :(36)
Pendant que papa dormait d’un sommeil réparateur, moi je me réveillai.
Maman, qui dormait d’un sommeil bien plus profond.
Papa n’avait d’autre choix que de se lever.
Il crut bien faire de me rafraichir.
Mais ce ne fut pas nécessaire.
Pensant bien faire, croyant faire une économie, j’arrosai son pyjama.
Maladroitement, papa m’emmaillota à nouveau.
Croyant être libéré de l’affaire, il me remit dans mon petit lit.
Mon pauvre petit ventre, pas très satisfait, continuait à gronder.
Papa, pas d’autres alternatives, que de se forcer à nouveau.
Puisque maman chérie ne sortit pas de son intense sommeil.
Malheureusement pour moi, les tétons de papa étaient bien trop secs.
Alors pauvre papa, a dû se résoudre à réveiller maman en douceur.
Pauvre maman ; et moi, content de voler maman à papa pour un bien agréable instant.
Hélas, j’ai bien dû me contenter de papa pour faire mon petit rototo.
Rototo, qui est arrivé bien trop rapidement.
Puisque papa ; profitant de ce petit rototo pour se débarrasser de moi dans mon petit lit.
Papa croyait être quitte de moi en échange d’un sommeil mérité qui dut se détromper bien vite.
Protestant à ma manière de mon lange mal attaché.
Je me dis ; faisons d’une pierre deux coups.
Papa dut se relever à cause d’une odeur persistante.
Comme j’étais tout sale ; papa dut me faire une toilette, ce qui me fut fort plaisant.
Me voilà tout propre et tout content.
Bien heureux de retrouver mon petit lit.
Quant à la satisfaction de mon bien aimé petit papa de récupérer enfin son lit douillet.
Furent une nouvelle fois de bien courtes durées.
Puisque le coq se mit à chanter l’heure du lever.
3090 OVERIJSE ( Belgica ), le vendredi 03 avril 2009.
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Thierry MAFFEI.
