Une Toilette hivernale.
M’a coupé tout espoir d’une dernière rose.
Je me soumis à mon effacement.
Sans me soucier du temps qui passe.
Au milieu de l’hiver.
Dans le plus profond de mon sommeil.
Par une taille minutieuse.
j’entre dans une phase réparatrice.
Aux portes d’un printemps nouveau.
Dans mon repos paradoxal, je rêve d’une parure renouvelée.
Le rafraichissement de ma terre nourricière.
Me tire de mon insouciance.
A nouveau, je peux me rendormir en toute quiétude.
Pendant que dame nature continue de me renforcer.
Encore loin de l’embellissement de ma floraison.
Je sors de mon inconscience.
Malgré les lubies saisonnières.
A l’aube d’un été prometteur.
Je revis toute fraiche dans ma belle robe veloutée.
mettant au défi toutes les roses de se poser en concurrence.
C’est ainsi que fleurit la première rose.
Suggère à mes compagnes d’égayer la roseraie.
Comme unique caprice de vous, faire plaisir.
Pour embellir vos humeurs.
Pour seul salaire.
nous désirons vos mains câlines.
Et vos yeux qui brillent.
Paroles, d’une première rose.
1150 WOLUWE-SAINT-PIERRE (Belgica), le jeudi 10 juin.2021.
Thierry MAFFEI.